Dans le cadre de la construction d’une maison, l’installation d’une cuve de récupération est une étape extrêmement importante. Elle permet de récupérer, de traiter et d’utiliser les eaux de pluie. Pendant longtemps, les cuves en métal ont constitué une référence.
Mais en raison de leurs limites évidentes, il est nécessaire d’opter pour des matériaux plus solides et qui offrent une meilleure conservation de l’eau. Quel matériau privilégier pour une cuve ? Cet article apporte des éléments de réponse.
Sommaire
La cuve de récupération en béton
La cuve en béton est la solution de récupération d’eau la plus populaire du marché. Ce succès est essentiellement dû à sa capacité à adoucir l’eau. En effet, le ciment alcalin contenu dans le béton a la propriété de faire disparaitre progressivement l’acidité de l’eau de pluie. Cela permet de réduire considérablement son effet corrosif sur la cuve, les canalisations ainsi que les risques de survenance des problèmes de tartre.
L’autre avantage du béton est qu’il est nettement moins couteux que les autres matériaux du marché. Aussi, il convient à tous les types d’installation. Une cuve de ce matériau peut donc être installée en surface comme sous terre. Pour la seconde option, il faudra appliquer des techniques de construction en faisant à un professionnel.
Le seul bémol du béton est sa longévité. En dépit de sa résistance largement au-dessus de la moyenne, ce type de cuve a tendance à présenter des fissures après quelques années d’utilisation. Toutefois, il existe aujourd’hui de nombreuses solutions qui permettent de le rendre imperméable. De même, le béton de cette cuve retient énormément de déchets. Elle nécessite alors un entretien régulier.
Les cuves de récupération en polyéthylène
La principale alternative au béton est la cuve en plastique ou en polyéthylène. Très appréciée en Belgique, cette cuve offre une résistance au moins aussi performante que celle du béton. Les propriétés du polyéthylène lui permettent de résister au sel, à l’acide et à l’alcali. Les cuves faites de ce matériau garantissent ainsi la qualité de l’eau tout en long de sa période de conservation.
Mais au-delà de ces éléments, ces cuves résistent également aux chocs, aux rayons de soleil et aux agents chimiques. Comme les cuves en béton, elles conviennent aussi bien à une installation en extérieur que sous terre.
La différence avec le béton se situe au niveau du prix, des options et de l’entretien. De nos jours, il existe de nombreux modèles de cuves en polyéthylène. En faisant appel à un spécialiste, il est possible de trouver une forme qui convient parfaitement aux besoins. D’ailleurs, il est conseillé de consulter un comparatif pour découvrir les principaux produits du marché.
Au niveau du prix, les cuves en plastique sont moins couteuses que celles en béton. C’est du moins le cas à l’achat. Entre le transport et l’installation, la valeur totale de la pose est généralement équivalente au prix d’installation d’une cuve en béton.
Les cuves de récupération souple
Cette cuve est strictement différente des précédentes. C’est une enveloppe souple qui se présente sous la forme d’une membrane ou d’un coussin. En général, elle est réalisée avec une trame de polyester recouverte de nombreuses couches de PVC.
Comment ça marche ?
Posée sur une face sableuse (de préférence), cette cuve recueille l’eau de pluie par son orifice du haut. Lorsqu’elle se remplit, l’eau de pluie décolle et gonfle les membranes. En pratique, le principe fait penser à un matelas en plastique qui se gonfle progressivement d’air.
Pour éviter le trop-plein, ces cuves possèdent bien souvent un dispositif qui s’active dès qu’elles atteignent leurs contenus maximaux. L’eau en surplus sort aussitôt par un autre orifice.
Les avantages des cuves souples
Cette solution présente de très nombreux avantages. D’abord, grâce aux différents volumes disponibles sur le marché, il est possible de conserver beaucoup plus d’eau de pluie que pour les cuves traditionnelles.
Ensuite, elle est modulable, adaptable et très résistante, notamment grâce à sa couverture en PVC qui protège des UV et des éléments chimiques. Par ailleurs, cette cuve propose des conditions de conservation optimales. Puisque l’eau est directement en contact avec les membranes, il n’y a aucun développement d’algues ou de bactéries.
Le principal bémol ici est le prix. En raison de sa singularité, cette cuve est nettement plus couteuse que celles en béton et en polyéthylène. Heureusement, son installation relativement facile permet de réduire les frais.
En dehors de ces matériaux, on distingue des cuves en fibre de verre et en ferrociment qui présentent des propriétés tout aussi intéressantes.
Verdict
A priori, il est assez difficile de donner une réponse très précise. En prenant en compte l’aspect exclusivement financier, les cuves en béton sont clairement les meilleures options. Elles traversent les années et sont relativement peu couteuses. Cela dit, elles nécessitent un entretien régulier.
Par contre, pour bénéficier d’une plus grande variété de cuves avec une résistance tout aussi importante, les cuves en polyéthylène sont ce qui se fait de mieux. Enfin, pour adopter une solution bien moins populaire, mais tout aussi efficace que les deux précédentes, les cuves souples sont des options intéressantes. Toutefois, elles nécessitent un effort financier plus important.